Le tourisme durable doit viser à préserver la mémoire des destinations et leur patrimoine culturel et naturel, atouts fondamentaux qui renforcent l’attrait du tourisme de vacances. En revanche, cela ne doit pas faire oublier que les villages sont aussi vivants et l’on ne doit pas les condamner à mort sous l’exigence d’authenticité.
Selon Organisation mondiale du loisir, les loisirs exercent un rôle essentiel dans le développement des communautés : ils agissent sur la qualité de vie et la santé des personnes, contribuent au développement des liens sociaux et du capital social et constituent un lieu d’expression et d’apprentissage de la vie démocratique. Dans un monde secoué par la peur et les incertitudes de plus en plus croissantes, les loisirs, la détente et les activités touristiques reviennent au centre des enjeux sociétaux.
Le mode “slow” commence à entrer dans les différents aspects de nos vies, y compris le tourisme. Quand le slow tourisme devenait la pratique de plus en plus en vogue chez les voyageurs, la crise sanitaire l’a fait exploser. Il suscite un questionnement sur ce nouvel art de vivre le tourisme. S’agit t-il d’une simple tendance vouée à disparaître ou d’une pratique née d’une prise de conscience ?
A l’heure où la question de l’empreinte carbone représente un sujet de débats, de prises de conscience, les français ont le choix en ce qui concerne le moyen de déplacement ! Train, marche à pied, avion, voiture…quel est l’état actuel en France ?
De même qu’il est important de créer des emplois pour absorber le taux de chômage et contribuer par la même occasion au bien être des populations, il est aussi important de veiller à ce que les emplois que l’on crée ne soient pas source de prolifération des inégalités sociaux et d’accroissement du mal être. Dans quelle mesure le tourisme saurait jouer ce rôle d’instrument de l’employabilité décente ?
La crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an a été particulièrement révélatrice de cette diversité sociodémographique : pendant que des jeunes souffrent de cet enfermement, éloignés de leur famille ou de leurs amis, dans des conditions parfois précaires, les plus âgés se terrent dans leurs maisons loin de toute vie sociale, même s’ils en souffrent également, de peur d’être contaminés. On voit bien que leurs modes de vie, risques et attentes ne sont pas identiques. Ces différences impactent aussi les demandes dans le secteur touristique, ce que le tourisme de masse ne semble pas avoir pris en compte. Quelle orientation touristique devons-nous proposer pour ces diverses générations ?
La crise sanitaire que subit actuellement le monde entier n’est pas la première et elle ne sera sûrement pas la dernière de l’histoire des hommes sur Terre. Les crises, quelle que soit leur nature, contribuent souvent à une forme de résilience des populations qui s’adaptent soit en se dotant de moyens pour surmonter la situation qui prévaut soit en étant acquiesçant. De quelle manière la crise sanitaire actuelle saura-t-elle influencer nos habitudes vers un tourisme durable ?
Les acteurs du tourisme innovent et développent leur activité notamment grâce aux nouvelles technologies. Visites immersives, réservation en ligne, agence de voyage en ligne(1)…, le marketing digital a augmenté d’une manière considérable. Mais quelles sont ces nouvelles tendances ?
Proposer une offre touristique accessible à tous, voici la promesse du tourisme social. Soutenu historiquement par le monde associatif, le droit au vacances est encore non atteignable pour certaines personnes. Difficultés financières, problèmes de mobilité ou manque d’éducation aux loisirs, comment donner enfin ce droit à chaque individu ?
Montagnes, plages, forêts, falaises … que de beaux paysages divers et variés qui font le charme de la France ! De beaux atouts qui méritent d’être protégés par des lois, des réglementations mais aussi des initiatives portées par des citoyens.
A l’heure où les habitants de la France (re)découvrons la richesse de nos paysages, ne serait-il pas opportun de faire valoir tout le potentiel du pays en le positionnant comme exemple mondial des destinations responsables ?