La crise sanitaire, un accélérateur de tendances vers un tourisme durable

La crise sanitaire que subit actuellement le monde entier n’est pas la première et elle ne sera sûrement pas la dernière de l’histoire des hommes sur Terre. Les crises, quelle que soit leur nature, contribuent souvent à une forme de résilience des populations qui s’adaptent soit en se dotant de moyens pour surmonter la situation qui prévaut soit en étant acquiesçant. De quelle manière la crise sanitaire actuelle saura-t-elle influencer nos habitudes vers un tourisme durable ?

Les crises comme générateurs de prise de conscience

Lorsque nous observons de près tous les événements qui se succèdent et les changements qu’ils impliquent dans les habitudes des populations, il serait erroné de s’imaginer un secteur touristique de demain identique à celui de la période avant la Covid-19. La crise sanitaire participe à cette forme de résilience dans laquelle ni les individus, ni les institutions, ni les entreprises ne peuvent plus négliger les problématiques sociales et environnementales que nous repoussons depuis longtemps. 

En période de confinement, le constat que chacun a dû faire est que, sortir de chez soi – ne serait-ce qu’une heure pour ses courses ou pour promener son chien – procurait un bonheur immense au point où certains se retrouvaient à promener plusieurs fois leur chien dans la journée. De ce simple constat, il ressort que quitter un temps soit peu son domicile, se frotter à la nature, rencontrer d’autres personnes, découvrir d’autres cultures… restent un besoin qu’il est difficile de s’interdire. Cependant, ce n’est pas forcément en allant loin de chez soi qu’on prend plaisir à un voyage. Il y a des sites dans nos villes, départements, régions ou dans notre pays qu’on n’a pas fini de découvrir. La France à elle seule compte 45 sites classés au patrimoine de l’Unesco. En 2016, 30 201 sites sont inscrits comme monuments historiques(1) en métropole dont 14 645 classés monuments historiques. A cela s’ajoutent les parcs nationaux, musées, parcs d’attraction… On peut y passer toute sa vie sans finir de découvrir la moitié de la richesse touristique de la France. Il en est de même pour bien d’autres pays. Tout en réduisant son impact environnemental, opter pour un tourisme de proximité, c’est aussi donner un moyen de survie à ce secteur en cas d’éventuelles crises qui empêcheraient l’arrivée des touristes internationaux. A cet égard, les mesures gouvernementales pour faire face à la Covid-19 ne sont qu’un exercice de la propédeutique pour des futures crises sanitaires globales.

L’environnement, aussi préoccupant que jamais

D’un point de vue environnemental, ces trois dernières décennies ont été marquées par des événements climatiques qui ont suscité une prise de conscience globale. En 2005, un rapport de la NASA constate que cette année a été la plus chaude depuis la fin du XIXe siècle(2). La Terre s’est réchauffée de 0,8°C depuis un siècle et de 0,6°C depuis 30 ans. Afin de devenir durables, les destinations doivent adopter des stratégies et des mesures relatives à la prévention des impacts négatifs sur la préservation de la biodiversité dans le domaine de l’activité touristique, comme le mentionne l’OMT. Elles devraient également promouvoir de nouvelles formes de compensation territoriale basées sur les flux de valeurs des écosystèmes. Enfin, il s’agit d’assumer que la santé des humains dépend de la bonne santé des écosystèmes.

L’offre touristique qui s’adapte à la démographie

Si nous prenons l’exemple démographique, l’offre touristique sera d’année en année orientée vers une population vieillissante mais aussi connectée. En France, en 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans aura progressé de plus de 60% pour atteindre 20 millions, tandis que les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront environ 5 millions d’individus. Avec le vieillissement de la population, un nombre grandissant d’individus atteindra l’âge de la retraite avec la perspective de consacrer son temps et son argent à des activités de loisirs comme les voyages. Cette tranche de la population est particulièrement soucieuse des conditions sanitaires car, en générale,  elle se constitue en premier en “groupe à risque” dès qu’une crise sanitaire est décrétée. Veiller à assurer les standards sanitaires serait donc une priorité.  

Si les crises sont donc des occasions pour mieux discerner, quelles sont pour vous les grandes leçons à en tirer en ce qui concerne le tourisme responsable ? 

(1) Memento du tourisme, chap 7 : les sites touristiques en France, 2017, disponible : 2017-11-MEMENTO-TOURISME-CHAP7-les-sites-touristiques-en-france.pdf (entreprises.gouv.fr)

(2) Publié par Michel le 31/01/2006 à 00:00. Source: NASA. Illustrations: NASA Goddard Institute for Space Studies, 2005, l’année la plus chaude sur plus d’un siècle (techno-science.net)

Les crises comme générateurs de prise de conscience

Lorsque nous observons de près tous les événements qui se succèdent et les changements qu’ils impliquent dans les habitudes des populations, il serait erroné de s’imaginer un secteur touristique de demain identique à celui de la période avant la Covid-19. La crise sanitaire participe à cette forme de résilience dans laquelle ni les individus, ni les institutions, ni les entreprises ne peuvent plus négliger les problématiques sociales et environnementales que nous repoussons depuis longtemps. 

En période de confinement, le constat que chacun a dû faire est que, sortir de chez soi – ne serait-ce qu’une heure pour ses courses ou pour promener son chien – procurait un bonheur immense au point où certains se retrouvaient à promener plusieurs fois leur chien dans la journée. De ce simple constat, il ressort que quitter un temps soit peu son domicile, se frotter à la nature, rencontrer d’autres personnes, découvrir d’autres cultures… restent un besoin qu’il est difficile de s’interdire. Cependant, ce n’est pas forcément en allant loin de chez soi qu’on prend plaisir à un voyage. Il y a des sites dans nos villes, départements, régions ou dans notre pays qu’on n’a pas fini de découvrir. La France à elle seule compte 45 sites classés au patrimoine de l’Unesco. En 2016, 30 201 sites sont inscrits comme monuments historiques(1) en métropole dont 14 645 classés monuments historiques. A cela s’ajoutent les parcs nationaux, musées, parcs d’attraction… On peut y passer toute sa vie sans finir de découvrir la moitié de la richesse touristique de la France. Il en est de même pour bien d’autres pays. Tout en réduisant son impact environnemental, opter pour un tourisme de proximité, c’est aussi donner un moyen de survie à ce secteur en cas d’éventuelles crises qui empêcheraient l’arrivée des touristes internationaux. A cet égard, les mesures gouvernementales pour faire face à la Covid-19 ne sont qu’un exercice de la propédeutique pour des futures crises sanitaires globales.

L’environnement, aussi préoccupant que jamais

D’un point de vue environnemental, ces trois dernières décennies ont été marquées par des événements climatiques qui ont suscité une prise de conscience globale. En 2005, un rapport de la NASA constate que cette année a été la plus chaude depuis la fin du XIXe siècle(2). La Terre s’est réchauffée de 0,8°C depuis un siècle et de 0,6°C depuis 30 ans. Afin de devenir durables, les destinations doivent adopter des stratégies et des mesures relatives à la prévention des impacts négatifs sur la préservation de la biodiversité dans le domaine de l’activité touristique, comme le mentionne l’OMT. Elles devraient également promouvoir de nouvelles formes de compensation territoriale basées sur les flux de valeurs des écosystèmes. Enfin, il s’agit d’assumer que la santé des humains dépend de la bonne santé des écosystèmes.

L’offre touristique qui s’adapte à la démographie

Si nous prenons l’exemple démographique, l’offre touristique sera d’année en année orientée vers une population vieillissante mais aussi connectée. En France, en 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans aura progressé de plus de 60% pour atteindre 20 millions, tandis que les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront environ 5 millions d’individus. Avec le vieillissement de la population, un nombre grandissant d’individus atteindra l’âge de la retraite avec la perspective de consacrer son temps et son argent à des activités de loisirs comme les voyages. Cette tranche de la population est particulièrement soucieuse des conditions sanitaires car, en générale,  elle se constitue en premier en “groupe à risque” dès qu’une crise sanitaire est décrétée. Veiller à assurer les standards sanitaires serait donc une priorité.  

Si les crises sont donc des occasions pour mieux discerner, quelles sont pour vous les grandes leçons à en tirer en ce qui concerne le tourisme responsable ? 

(1) Memento du tourisme, chap 7 : les sites touristiques en France, 2017, disponible : 2017-11-MEMENTO-TOURISME-CHAP7-les-sites-touristiques-en-france.pdf (entreprises.gouv.fr)

(2) Publié par Michel le 31/01/2006 à 00:00. Source: NASA. Illustrations: NASA Goddard Institute for Space Studies, 2005, l’année la plus chaude sur plus d’un siècle (techno-science.net)

Les crises comme générateurs de prise de conscience

Lorsque nous observons de près tous les événements qui se succèdent et les changements qu’ils impliquent dans les habitudes des populations, il serait erroné de s’imaginer un secteur touristique de demain identique à celui de la période avant la Covid-19. La crise sanitaire participe à cette forme de résilience dans laquelle ni les individus, ni les institutions, ni les entreprises ne peuvent plus négliger les problématiques sociales et environnementales que nous repoussons depuis longtemps. 

En période de confinement, le constat que chacun a dû faire est que, sortir de chez soi – ne serait-ce qu’une heure pour ses courses ou pour promener son chien – procurait un bonheur immense au point où certains se retrouvaient à promener plusieurs fois leur chien dans la journée. De ce simple constat, il ressort que quitter un temps soit peu son domicile, se frotter à la nature, rencontrer d’autres personnes, découvrir d’autres cultures… restent un besoin qu’il est difficile de s’interdire. Cependant, ce n’est pas forcément en allant loin de chez soi qu’on prend plaisir à un voyage. Il y a des sites dans nos villes, départements, régions ou dans notre pays qu’on n’a pas fini de découvrir. La France à elle seule compte 45 sites classés au patrimoine de l’Unesco. En 2016, 30 201 sites sont inscrits comme monuments historiques(1) en métropole dont 14 645 classés monuments historiques. A cela s’ajoutent les parcs nationaux, musées, parcs d’attraction… On peut y passer toute sa vie sans finir de découvrir la moitié de la richesse touristique de la France. Il en est de même pour bien d’autres pays. Tout en réduisant son impact environnemental, opter pour un tourisme de proximité, c’est aussi donner un moyen de survie à ce secteur en cas d’éventuelles crises qui empêcheraient l’arrivée des touristes internationaux. A cet égard, les mesures gouvernementales pour faire face à la Covid-19 ne sont qu’un exercice de la propédeutique pour des futures crises sanitaires globales.

L’environnement, aussi préoccupant que jamais

D’un point de vue environnemental, ces trois dernières décennies ont été marquées par des événements climatiques qui ont suscité une prise de conscience globale. En 2005, un rapport de la NASA constate que cette année a été la plus chaude depuis la fin du XIXe siècle(2). La Terre s’est réchauffée de 0,8°C depuis un siècle et de 0,6°C depuis 30 ans. Afin de devenir durables, les destinations doivent adopter des stratégies et des mesures relatives à la prévention des impacts négatifs sur la préservation de la biodiversité dans le domaine de l’activité touristique, comme le mentionne l’OMT. Elles devraient également promouvoir de nouvelles formes de compensation territoriale basées sur les flux de valeurs des écosystèmes. Enfin, il s’agit d’assumer que la santé des humains dépend de la bonne santé des écosystèmes.

L’offre touristique qui s’adapte à la démographie

Si nous prenons l’exemple démographique, l’offre touristique sera d’année en année orientée vers une population vieillissante mais aussi connectée. En France, en 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans aura progressé de plus de 60% pour atteindre 20 millions, tandis que les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront environ 5 millions d’individus. Avec le vieillissement de la population, un nombre grandissant d’individus atteindra l’âge de la retraite avec la perspective de consacrer son temps et son argent à des activités de loisirs comme les voyages. Cette tranche de la population est particulièrement soucieuse des conditions sanitaires car, en générale,  elle se constitue en premier en “groupe à risque” dès qu’une crise sanitaire est décrétée. Veiller à assurer les standards sanitaires serait donc une priorité.  

Si les crises sont donc des occasions pour mieux discerner, quelles sont pour vous les grandes leçons à en tirer en ce qui concerne le tourisme responsable ? 

(1) Memento du tourisme, chap 7 : les sites touristiques en France, 2017, disponible : 2017-11-MEMENTO-TOURISME-CHAP7-les-sites-touristiques-en-france.pdf (entreprises.gouv.fr)

(2) Publié par Michel le 31/01/2006 à 00:00. Source: NASA. Illustrations: NASA Goddard Institute for Space Studies, 2005, l’année la plus chaude sur plus d’un siècle (techno-science.net)

Les crises comme générateurs de prise de conscience

Lorsque nous observons de près tous les événements qui se succèdent et les changements qu’ils impliquent dans les habitudes des populations, il serait erroné de s’imaginer un secteur touristique de demain identique à celui de la période avant la Covid-19. La crise sanitaire participe à cette forme de résilience dans laquelle ni les individus, ni les institutions, ni les entreprises ne peuvent plus négliger les problématiques sociales et environnementales que nous repoussons depuis longtemps. 

En période de confinement, le constat que chacun a dû faire est que, sortir de chez soi – ne serait-ce qu’une heure pour ses courses ou pour promener son chien – procurait un bonheur immense au point où certains se retrouvaient à promener plusieurs fois leur chien dans la journée. De ce simple constat, il ressort que quitter un temps soit peu son domicile, se frotter à la nature, rencontrer d’autres personnes, découvrir d’autres cultures… restent un besoin qu’il est difficile de s’interdire. Cependant, ce n’est pas forcément en allant loin de chez soi qu’on prend plaisir à un voyage. Il y a des sites dans nos villes, départements, régions ou dans notre pays qu’on n’a pas fini de découvrir. La France à elle seule compte 45 sites classés au patrimoine de l’Unesco. En 2016, 30 201 sites sont inscrits comme monuments historiques(1) en métropole dont 14 645 classés monuments historiques. A cela s’ajoutent les parcs nationaux, musées, parcs d’attraction… On peut y passer toute sa vie sans finir de découvrir la moitié de la richesse touristique de la France. Il en est de même pour bien d’autres pays. Tout en réduisant son impact environnemental, opter pour un tourisme de proximité, c’est aussi donner un moyen de survie à ce secteur en cas d’éventuelles crises qui empêcheraient l’arrivée des touristes internationaux. A cet égard, les mesures gouvernementales pour faire face à la Covid-19 ne sont qu’un exercice de la propédeutique pour des futures crises sanitaires globales.

L’environnement, aussi préoccupant que jamais

D’un point de vue environnemental, ces trois dernières décennies ont été marquées par des événements climatiques qui ont suscité une prise de conscience globale. En 2005, un rapport de la NASA constate que cette année a été la plus chaude depuis la fin du XIXe siècle(2). La Terre s’est réchauffée de 0,8°C depuis un siècle et de 0,6°C depuis 30 ans. Afin de devenir durables, les destinations doivent adopter des stratégies et des mesures relatives à la prévention des impacts négatifs sur la préservation de la biodiversité dans le domaine de l’activité touristique, comme le mentionne l’OMT. Elles devraient également promouvoir de nouvelles formes de compensation territoriale basées sur les flux de valeurs des écosystèmes. Enfin, il s’agit d’assumer que la santé des humains dépend de la bonne santé des écosystèmes.

L’offre touristique qui s’adapte à la démographie

Si nous prenons l’exemple démographique, l’offre touristique sera d’année en année orientée vers une population vieillissante mais aussi connectée. En France, en 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans aura progressé de plus de 60% pour atteindre 20 millions, tandis que les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront environ 5 millions d’individus. Avec le vieillissement de la population, un nombre grandissant d’individus atteindra l’âge de la retraite avec la perspective de consacrer son temps et son argent à des activités de loisirs comme les voyages. Cette tranche de la population est particulièrement soucieuse des conditions sanitaires car, en générale,  elle se constitue en premier en “groupe à risque” dès qu’une crise sanitaire est décrétée. Veiller à assurer les standards sanitaires serait donc une priorité.  

Si les crises sont donc des occasions pour mieux discerner, quelles sont pour vous les grandes leçons à en tirer en ce qui concerne le tourisme responsable ? 

(1) Memento du tourisme, chap 7 : les sites touristiques en France, 2017, disponible : 2017-11-MEMENTO-TOURISME-CHAP7-les-sites-touristiques-en-france.pdf (entreprises.gouv.fr)

(2) Publié par Michel le 31/01/2006 à 00:00. Source: NASA. Illustrations: NASA Goddard Institute for Space Studies, 2005, l’année la plus chaude sur plus d’un siècle (techno-science.net)

Les crises comme générateurs de prise de conscience

Lorsque nous observons de près tous les événements qui se succèdent et les changements qu’ils impliquent dans les habitudes des populations, il serait erroné de s’imaginer un secteur touristique de demain identique à celui de la période avant la Covid-19. La crise sanitaire participe à cette forme de résilience dans laquelle ni les individus, ni les institutions, ni les entreprises ne peuvent plus négliger les problématiques sociales et environnementales que nous repoussons depuis longtemps. 

En période de confinement, le constat que chacun a dû faire est que, sortir de chez soi – ne serait-ce qu’une heure pour ses courses ou pour promener son chien – procurait un bonheur immense au point où certains se retrouvaient à promener plusieurs fois leur chien dans la journée. De ce simple constat, il ressort que quitter un temps soit peu son domicile, se frotter à la nature, rencontrer d’autres personnes, découvrir d’autres cultures… restent un besoin qu’il est difficile de s’interdire. Cependant, ce n’est pas forcément en allant loin de chez soi qu’on prend plaisir à un voyage. Il y a des sites dans nos villes, départements, régions ou dans notre pays qu’on n’a pas fini de découvrir. La France à elle seule compte 45 sites classés au patrimoine de l’Unesco. En 2016, 30 201 sites sont inscrits comme monuments historiques(1) en métropole dont 14 645 classés monuments historiques. A cela s’ajoutent les parcs nationaux, musées, parcs d’attraction… On peut y passer toute sa vie sans finir de découvrir la moitié de la richesse touristique de la France. Il en est de même pour bien d’autres pays. Tout en réduisant son impact environnemental, opter pour un tourisme de proximité, c’est aussi donner un moyen de survie à ce secteur en cas d’éventuelles crises qui empêcheraient l’arrivée des touristes internationaux. A cet égard, les mesures gouvernementales pour faire face à la Covid-19 ne sont qu’un exercice de la propédeutique pour des futures crises sanitaires globales.

L’environnement, aussi préoccupant que jamais

D’un point de vue environnemental, ces trois dernières décennies ont été marquées par des événements climatiques qui ont suscité une prise de conscience globale. En 2005, un rapport de la NASA constate que cette année a été la plus chaude depuis la fin du XIXe siècle(2). La Terre s’est réchauffée de 0,8°C depuis un siècle et de 0,6°C depuis 30 ans. Afin de devenir durables, les destinations doivent adopter des stratégies et des mesures relatives à la prévention des impacts négatifs sur la préservation de la biodiversité dans le domaine de l’activité touristique, comme le mentionne l’OMT. Elles devraient également promouvoir de nouvelles formes de compensation territoriale basées sur les flux de valeurs des écosystèmes. Enfin, il s’agit d’assumer que la santé des humains dépend de la bonne santé des écosystèmes.

L’offre touristique qui s’adapte à la démographie

Si nous prenons l’exemple démographique, l’offre touristique sera d’année en année orientée vers une population vieillissante mais aussi connectée. En France, en 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans aura progressé de plus de 60% pour atteindre 20 millions, tandis que les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront environ 5 millions d’individus. Avec le vieillissement de la population, un nombre grandissant d’individus atteindra l’âge de la retraite avec la perspective de consacrer son temps et son argent à des activités de loisirs comme les voyages. Cette tranche de la population est particulièrement soucieuse des conditions sanitaires car, en générale,  elle se constitue en premier en “groupe à risque” dès qu’une crise sanitaire est décrétée. Veiller à assurer les standards sanitaires serait donc une priorité.  

Si les crises sont donc des occasions pour mieux discerner, quelles sont pour vous les grandes leçons à en tirer en ce qui concerne le tourisme responsable ? 

(1) Memento du tourisme, chap 7 : les sites touristiques en France, 2017, disponible : 2017-11-MEMENTO-TOURISME-CHAP7-les-sites-touristiques-en-france.pdf (entreprises.gouv.fr)

(2) Publié par Michel le 31/01/2006 à 00:00. Source: NASA. Illustrations: NASA Goddard Institute for Space Studies, 2005, l’année la plus chaude sur plus d’un siècle (techno-science.net)

Les crises comme générateurs de prise de conscience

Lorsque nous observons de près tous les événements qui se succèdent et les changements qu’ils impliquent dans les habitudes des populations, il serait erroné de s’imaginer un secteur touristique de demain identique à celui de la période avant la Covid-19. La crise sanitaire participe à cette forme de résilience dans laquelle ni les individus, ni les institutions, ni les entreprises ne peuvent plus négliger les problématiques sociales et environnementales que nous repoussons depuis longtemps. 

En période de confinement, le constat que chacun a dû faire est que, sortir de chez soi – ne serait-ce qu’une heure pour ses courses ou pour promener son chien – procurait un bonheur immense au point où certains se retrouvaient à promener plusieurs fois leur chien dans la journée. De ce simple constat, il ressort que quitter un temps soit peu son domicile, se frotter à la nature, rencontrer d’autres personnes, découvrir d’autres cultures… restent un besoin qu’il est difficile de s’interdire. Cependant, ce n’est pas forcément en allant loin de chez soi qu’on prend plaisir à un voyage. Il y a des sites dans nos villes, départements, régions ou dans notre pays qu’on n’a pas fini de découvrir. La France à elle seule compte 45 sites classés au patrimoine de l’Unesco. En 2016, 30 201 sites sont inscrits comme monuments historiques(1) en métropole dont 14 645 classés monuments historiques. A cela s’ajoutent les parcs nationaux, musées, parcs d’attraction… On peut y passer toute sa vie sans finir de découvrir la moitié de la richesse touristique de la France. Il en est de même pour bien d’autres pays. Tout en réduisant son impact environnemental, opter pour un tourisme de proximité, c’est aussi donner un moyen de survie à ce secteur en cas d’éventuelles crises qui empêcheraient l’arrivée des touristes internationaux. A cet égard, les mesures gouvernementales pour faire face à la Covid-19 ne sont qu’un exercice de la propédeutique pour des futures crises sanitaires globales.

L’environnement, aussi préoccupant que jamais

D’un point de vue environnemental, ces trois dernières décennies ont été marquées par des événements climatiques qui ont suscité une prise de conscience globale. En 2005, un rapport de la NASA constate que cette année a été la plus chaude depuis la fin du XIXe siècle(2). La Terre s’est réchauffée de 0,8°C depuis un siècle et de 0,6°C depuis 30 ans. Afin de devenir durables, les destinations doivent adopter des stratégies et des mesures relatives à la prévention des impacts négatifs sur la préservation de la biodiversité dans le domaine de l’activité touristique, comme le mentionne l’OMT. Elles devraient également promouvoir de nouvelles formes de compensation territoriale basées sur les flux de valeurs des écosystèmes. Enfin, il s’agit d’assumer que la santé des humains dépend de la bonne santé des écosystèmes.

L’offre touristique qui s’adapte à la démographie

Si nous prenons l’exemple démographique, l’offre touristique sera d’année en année orientée vers une population vieillissante mais aussi connectée. En France, en 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans aura progressé de plus de 60% pour atteindre 20 millions, tandis que les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront environ 5 millions d’individus. Avec le vieillissement de la population, un nombre grandissant d’individus atteindra l’âge de la retraite avec la perspective de consacrer son temps et son argent à des activités de loisirs comme les voyages. Cette tranche de la population est particulièrement soucieuse des conditions sanitaires car, en générale,  elle se constitue en premier en “groupe à risque” dès qu’une crise sanitaire est décrétée. Veiller à assurer les standards sanitaires serait donc une priorité.  

Si les crises sont donc des occasions pour mieux discerner, quelles sont pour vous les grandes leçons à en tirer en ce qui concerne le tourisme responsable ? 

(1) Memento du tourisme, chap 7 : les sites touristiques en France, 2017, disponible : 2017-11-MEMENTO-TOURISME-CHAP7-les-sites-touristiques-en-france.pdf (entreprises.gouv.fr)

(2) Publié par Michel le 31/01/2006 à 00:00. Source: NASA. Illustrations: NASA Goddard Institute for Space Studies, 2005, l’année la plus chaude sur plus d’un siècle (techno-science.net)

Les crises comme générateurs de prise de conscience

Lorsque nous observons de près tous les événements qui se succèdent et les changements qu’ils impliquent dans les habitudes des populations, il serait erroné de s’imaginer un secteur touristique de demain identique à celui de la période avant la Covid-19. La crise sanitaire participe à cette forme de résilience dans laquelle ni les individus, ni les institutions, ni les entreprises ne peuvent plus négliger les problématiques sociales et environnementales que nous repoussons depuis longtemps. 

En période de confinement, le constat que chacun a dû faire est que, sortir de chez soi – ne serait-ce qu’une heure pour ses courses ou pour promener son chien – procurait un bonheur immense au point où certains se retrouvaient à promener plusieurs fois leur chien dans la journée. De ce simple constat, il ressort que quitter un temps soit peu son domicile, se frotter à la nature, rencontrer d’autres personnes, découvrir d’autres cultures… restent un besoin qu’il est difficile de s’interdire. Cependant, ce n’est pas forcément en allant loin de chez soi qu’on prend plaisir à un voyage. Il y a des sites dans nos villes, départements, régions ou dans notre pays qu’on n’a pas fini de découvrir. La France à elle seule compte 45 sites classés au patrimoine de l’Unesco. En 2016, 30 201 sites sont inscrits comme monuments historiques(1) en métropole dont 14 645 classés monuments historiques. A cela s’ajoutent les parcs nationaux, musées, parcs d’attraction… On peut y passer toute sa vie sans finir de découvrir la moitié de la richesse touristique de la France. Il en est de même pour bien d’autres pays. Tout en réduisant son impact environnemental, opter pour un tourisme de proximité, c’est aussi donner un moyen de survie à ce secteur en cas d’éventuelles crises qui empêcheraient l’arrivée des touristes internationaux. A cet égard, les mesures gouvernementales pour faire face à la Covid-19 ne sont qu’un exercice de la propédeutique pour des futures crises sanitaires globales.

L’environnement, aussi préoccupant que jamais

D’un point de vue environnemental, ces trois dernières décennies ont été marquées par des événements climatiques qui ont suscité une prise de conscience globale. En 2005, un rapport de la NASA constate que cette année a été la plus chaude depuis la fin du XIXe siècle(2). La Terre s’est réchauffée de 0,8°C depuis un siècle et de 0,6°C depuis 30 ans. Afin de devenir durables, les destinations doivent adopter des stratégies et des mesures relatives à la prévention des impacts négatifs sur la préservation de la biodiversité dans le domaine de l’activité touristique, comme le mentionne l’OMT. Elles devraient également promouvoir de nouvelles formes de compensation territoriale basées sur les flux de valeurs des écosystèmes. Enfin, il s’agit d’assumer que la santé des humains dépend de la bonne santé des écosystèmes.

L’offre touristique qui s’adapte à la démographie

Si nous prenons l’exemple démographique, l’offre touristique sera d’année en année orientée vers une population vieillissante mais aussi connectée. En France, en 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans aura progressé de plus de 60% pour atteindre 20 millions, tandis que les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront environ 5 millions d’individus. Avec le vieillissement de la population, un nombre grandissant d’individus atteindra l’âge de la retraite avec la perspective de consacrer son temps et son argent à des activités de loisirs comme les voyages. Cette tranche de la population est particulièrement soucieuse des conditions sanitaires car, en générale,  elle se constitue en premier en “groupe à risque” dès qu’une crise sanitaire est décrétée. Veiller à assurer les standards sanitaires serait donc une priorité.  

Si les crises sont donc des occasions pour mieux discerner, quelles sont pour vous les grandes leçons à en tirer en ce qui concerne le tourisme responsable ? 

(1) Memento du tourisme, chap 7 : les sites touristiques en France, 2017, disponible : 2017-11-MEMENTO-TOURISME-CHAP7-les-sites-touristiques-en-france.pdf (entreprises.gouv.fr)

(2) Publié par Michel le 31/01/2006 à 00:00. Source: NASA. Illustrations: NASA Goddard Institute for Space Studies, 2005, l’année la plus chaude sur plus d’un siècle (techno-science.net)

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Caroline
Caroline
June 3, 2021 8:41 am

Merci pour cet article, il est très enrichissant !