La France, modèle des destinations responsables ?

Montagnes, plages, forêts, falaises ... que de beaux paysages divers et variés qui font le charme de la France ! De beaux atouts qui méritent d’être protégés par des lois, des réglementations mais aussi des initiatives portées par des citoyens. A l’heure où les habitants de la France (re)découvrons la richesse de nos paysages, ne serait-il pas opportun de faire valoir tout le potentiel du pays en le positionnant comme exemple mondial des destinations responsables ?

Quand les décideurs s’en prennent au sujet...

La commission sénatoriale des affaires économiques présidée par Sophie Primas, sénatrice des Yvelines a émis, en juin 2020, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme(1) avec un axe fort sur les investissements dans les transitions pour faire de la France une destination durable, par 27 mesures proposées. 

La commission recommande également d’encourager les démarches vertueuses et de mieux informer les consommateurs, ainsi que de donner plus de visibilité aux écolabels existants. En même temps, il convient de promouvoir auprès des clients les informations sur le bilan carbone des voyages commercialisés. Elle incite aussi à investir que ce soit en infrastructure, en communication ou autres pour mieux répartir les flux touristiques sur notre territoire. Pour cela, elle propose d’utiliser les leviers des CPER(2) et des contrats de destination. Pour la commission, la répartition des flux touristiques ne paraît pas optimale dans notre pays : 80 % du tourisme se concentre dans 20 % du territoire. Ce n’est pas du tout soutenable ! Et c’est de plus regrettable pour nos si nombreux territoires notamment les zones rurales , dotés d’innombrables richesses naturelles et culturelles. Le tourisme responsable, c’est aussi le tourisme qui irrigue l’ensemble des territoires et évite les trop grandes concentrations pouvant se traduire par des nuisances à l’environnement et par une diminution de la qualité de vie des résidents ainsi que de l’expérience touristique de la clientèle.

La France dispose de tous les atouts pour devenir la première destination pour un tourisme responsable

Pour le député de Savoie Vincent Rolland, président de la mission parlementaire touristique et rapporteur de l’avis présenté au nom de la commission des affaires économiques sur le projet de loi de finances pour 2021, l’aspiration des vacanciers à un tourisme durable est croissante et s’inscrit plus largement dans une aspiration générale à une consommation et à un mode de vie plus responsables, moins polluants. Néanmoins, comme la France ne dispose pas d’études et de données statistiques sur ce sujet, Vincent Rolland suggère qu’une étude soit rapidement menée pour disposer de données chiffrées consolidées quant à l’impact de la dimension écologique, mais également de la dimension sociale, dans les décisions touristiques des voyageurs français et internationaux

Et les citoyens, qu’en pensent-ils ?

Le début de la saison d’été de cette année est marqué par la parution de trois consultations autour du tourisme responsable : Make.org, Demain Savoie Mont Blanc ainsi que La ville de Paris

Ici, l’objectif est de proposer des solutions pour co-construire ensemble l’avenir de notre tourisme vers une démarche de durabilité. Chaque citoyen a alors la possibilité de partager ses idées via ses plateformes numériques ouvertes à tous. Il s’agit d’un grand pas pour les institutions qui désormais ouvrent la parole au grand public. 

Il n’en demeure pas moins qu’il est – aujourd’hui plus que jamais – indispensable de mener une réflexion approfondie sur le tourisme de demain afin d’assurer la pérennité de l’attractivité du territoire français et de l’ensemble des métiers qui en vivent. A cet égard, la crise sanitaire doit être perçue comme une opportunité, un accélérateur pour la prise de conscience d’une nécessaire évolution vers un tourisme plus soucieux de son environnement et des personnes reliées à ce secteur d’activité : voyageurs, collaborateurs, riverains, hôtes, etc. 

Il apparaît particulièrement nécessaire de développer une offre de tourisme durable, entendue au sens large, qui répondrait à une demande croissante des touristes et constituerait une voie d’avenir pour ce secteur central de l’économie française. Elle s’appuierait sur les atouts incontestables de la France, grâce à un accompagnement spécifique des pouvoirs publics à prévoir, d’une communication et une pédagogie fortes, et d’un soutien aux professionnels du secteur.

Quelles sont vos propositions pour que la France deviennent une élève exemplaire en la matière ?  A vos stylos ! 

(1) Au-delà du “plan tourisme”, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme, http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/
affaires_eco/Covid-19/2020-06_-_Relance_Tourisme_Synthese.pdf

(2) CPER : Contrat de plan Etat/Région

Quand les décideurs s’en prennent au sujet...

La commission sénatoriale des affaires économiques présidée par Sophie Primas, sénatrice des Yvelines a émis, en juin 2020, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme(1) avec un axe fort sur les investissements dans les transitions pour faire de la France une destination durable, par 27 mesures proposées. 

La commission recommande également d’encourager les démarches vertueuses et de mieux informer les consommateurs, ainsi que de donner plus de visibilité aux écolabels existants. En même temps, il convient de promouvoir auprès des clients les informations sur le bilan carbone des voyages commercialisés. Elle incite aussi à investir que ce soit en infrastructure, en communication ou autres pour mieux répartir les flux touristiques sur notre territoire. Pour cela, elle propose d’utiliser les leviers des CPER(2) et des contrats de destination. Pour la commission, la répartition des flux touristiques ne paraît pas optimale dans notre pays : 80 % du tourisme se concentre dans 20 % du territoire. Ce n’est pas du tout soutenable ! Et c’est de plus regrettable pour nos si nombreux territoires notamment les zones rurales , dotés d’innombrables richesses naturelles et culturelles. Le tourisme responsable, c’est aussi le tourisme qui irrigue l’ensemble des territoires et évite les trop grandes concentrations pouvant se traduire par des nuisances à l’environnement et par une diminution de la qualité de vie des résidents ainsi que de l’expérience touristique de la clientèle.

La France dispose de tous les atouts pour devenir la première destination pour un tourisme responsable

Pour le député de Savoie Vincent Rolland, président de la mission parlementaire touristique et rapporteur de l’avis présenté au nom de la commission des affaires économiques sur le projet de loi de finances pour 2021, l’aspiration des vacanciers à un tourisme durable est croissante et s’inscrit plus largement dans une aspiration générale à une consommation et à un mode de vie plus responsables, moins polluants. Néanmoins, comme la France ne dispose pas d’études et de données statistiques sur ce sujet, Vincent Rolland suggère qu’une étude soit rapidement menée pour disposer de données chiffrées consolidées quant à l’impact de la dimension écologique, mais également de la dimension sociale, dans les décisions touristiques des voyageurs français et internationaux

Et les citoyens, qu’en pensent-ils ?

Le début de la saison d’été de cette année est marqué par la parution de trois consultations autour du tourisme responsable : Make.org, Demain Savoie Mont Blanc ainsi que La ville de Paris

Ici, l’objectif est de proposer des solutions pour co-construire ensemble l’avenir de notre tourisme vers une démarche de durabilité. Chaque citoyen a alors la possibilité de partager ses idées via ses plateformes numériques ouvertes à tous. Il s’agit d’un grand pas pour les institutions qui désormais ouvrent la parole au grand public. 

Il n’en demeure pas moins qu’il est – aujourd’hui plus que jamais – indispensable de mener une réflexion approfondie sur le tourisme de demain afin d’assurer la pérennité de l’attractivité du territoire français et de l’ensemble des métiers qui en vivent. A cet égard, la crise sanitaire doit être perçue comme une opportunité, un accélérateur pour la prise de conscience d’une nécessaire évolution vers un tourisme plus soucieux de son environnement et des personnes reliées à ce secteur d’activité : voyageurs, collaborateurs, riverains, hôtes, etc. 

Il apparaît particulièrement nécessaire de développer une offre de tourisme durable, entendue au sens large, qui répondrait à une demande croissante des touristes et constituerait une voie d’avenir pour ce secteur central de l’économie française. Elle s’appuierait sur les atouts incontestables de la France, grâce à un accompagnement spécifique des pouvoirs publics à prévoir, d’une communication et une pédagogie fortes, et d’un soutien aux professionnels du secteur.

Quelles sont vos propositions pour que la France deviennent une élève exemplaire en la matière ?  A vos stylos ! 

(1) Au-delà du “plan tourisme”, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme, http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/
affaires_eco/Covid-19/2020-06_-_Relance_Tourisme_Synthese.pdf

(2) CPER : Contrat de plan Etat/Région

Quand les décideurs s’en prennent au sujet...

La commission sénatoriale des affaires économiques présidée par Sophie Primas, sénatrice des Yvelines a émis, en juin 2020, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme(1) avec un axe fort sur les investissements dans les transitions pour faire de la France une destination durable, par 27 mesures proposées. 

La commission recommande également d’encourager les démarches vertueuses et de mieux informer les consommateurs, ainsi que de donner plus de visibilité aux écolabels existants. En même temps, il convient de promouvoir auprès des clients les informations sur le bilan carbone des voyages commercialisés. Elle incite aussi à investir que ce soit en infrastructure, en communication ou autres pour mieux répartir les flux touristiques sur notre territoire. Pour cela, elle propose d’utiliser les leviers des CPER(2) et des contrats de destination. Pour la commission, la répartition des flux touristiques ne paraît pas optimale dans notre pays : 80 % du tourisme se concentre dans 20 % du territoire. Ce n’est pas du tout soutenable ! Et c’est de plus regrettable pour nos si nombreux territoires notamment les zones rurales , dotés d’innombrables richesses naturelles et culturelles. Le tourisme responsable, c’est aussi le tourisme qui irrigue l’ensemble des territoires et évite les trop grandes concentrations pouvant se traduire par des nuisances à l’environnement et par une diminution de la qualité de vie des résidents ainsi que de l’expérience touristique de la clientèle.

La France dispose de tous les atouts pour devenir la première destination pour un tourisme responsable

Pour le député de Savoie Vincent Rolland, président de la mission parlementaire touristique et rapporteur de l’avis présenté au nom de la commission des affaires économiques sur le projet de loi de finances pour 2021, l’aspiration des vacanciers à un tourisme durable est croissante et s’inscrit plus largement dans une aspiration générale à une consommation et à un mode de vie plus responsables, moins polluants. Néanmoins, comme la France ne dispose pas d’études et de données statistiques sur ce sujet, Vincent Rolland suggère qu’une étude soit rapidement menée pour disposer de données chiffrées consolidées quant à l’impact de la dimension écologique, mais également de la dimension sociale, dans les décisions touristiques des voyageurs français et internationaux

Et les citoyens, qu’en pensent-ils ?

Le début de la saison d’été de cette année est marqué par la parution de trois consultations autour du tourisme responsable : Make.org, Demain Savoie Mont Blanc ainsi que La ville de Paris

Ici, l’objectif est de proposer des solutions pour co-construire ensemble l’avenir de notre tourisme vers une démarche de durabilité. Chaque citoyen a alors la possibilité de partager ses idées via ses plateformes numériques ouvertes à tous. Il s’agit d’un grand pas pour les institutions qui désormais ouvrent la parole au grand public. 

Il n’en demeure pas moins qu’il est – aujourd’hui plus que jamais – indispensable de mener une réflexion approfondie sur le tourisme de demain afin d’assurer la pérennité de l’attractivité du territoire français et de l’ensemble des métiers qui en vivent. A cet égard, la crise sanitaire doit être perçue comme une opportunité, un accélérateur pour la prise de conscience d’une nécessaire évolution vers un tourisme plus soucieux de son environnement et des personnes reliées à ce secteur d’activité : voyageurs, collaborateurs, riverains, hôtes, etc. 

Il apparaît particulièrement nécessaire de développer une offre de tourisme durable, entendue au sens large, qui répondrait à une demande croissante des touristes et constituerait une voie d’avenir pour ce secteur central de l’économie française. Elle s’appuierait sur les atouts incontestables de la France, grâce à un accompagnement spécifique des pouvoirs publics à prévoir, d’une communication et une pédagogie fortes, et d’un soutien aux professionnels du secteur.

Quelles sont vos propositions pour que la France deviennent une élève exemplaire en la matière ?  A vos stylos ! 

(1) Au-delà du “plan tourisme”, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme, http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/
affaires_eco/Covid-19/2020-06_-_Relance_Tourisme_Synthese.pdf

(2) CPER : Contrat de plan Etat/Région

Quand les décideurs s’en prennent au sujet...

La commission sénatoriale des affaires économiques présidée par Sophie Primas, sénatrice des Yvelines a émis, en juin 2020, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme(1) avec un axe fort sur les investissements dans les transitions pour faire de la France une destination durable, par 27 mesures proposées. 

La commission recommande également d’encourager les démarches vertueuses et de mieux informer les consommateurs, ainsi que de donner plus de visibilité aux écolabels existants. En même temps, il convient de promouvoir auprès des clients les informations sur le bilan carbone des voyages commercialisés. Elle incite aussi à investir que ce soit en infrastructure, en communication ou autres pour mieux répartir les flux touristiques sur notre territoire. Pour cela, elle propose d’utiliser les leviers des CPER(2) et des contrats de destination. Pour la commission, la répartition des flux touristiques ne paraît pas optimale dans notre pays : 80 % du tourisme se concentre dans 20 % du territoire. Ce n’est pas du tout soutenable ! Et c’est de plus regrettable pour nos si nombreux territoires notamment les zones rurales , dotés d’innombrables richesses naturelles et culturelles. Le tourisme responsable, c’est aussi le tourisme qui irrigue l’ensemble des territoires et évite les trop grandes concentrations pouvant se traduire par des nuisances à l’environnement et par une diminution de la qualité de vie des résidents ainsi que de l’expérience touristique de la clientèle.

La France dispose de tous les atouts pour devenir la première destination pour un tourisme responsable

Pour le député de Savoie Vincent Rolland, président de la mission parlementaire touristique et rapporteur de l’avis présenté au nom de la commission des affaires économiques sur le projet de loi de finances pour 2021, l’aspiration des vacanciers à un tourisme durable est croissante et s’inscrit plus largement dans une aspiration générale à une consommation et à un mode de vie plus responsables, moins polluants. Néanmoins, comme la France ne dispose pas d’études et de données statistiques sur ce sujet, Vincent Rolland suggère qu’une étude soit rapidement menée pour disposer de données chiffrées consolidées quant à l’impact de la dimension écologique, mais également de la dimension sociale, dans les décisions touristiques des voyageurs français et internationaux

Et les citoyens, qu’en pensent-ils ?

Le début de la saison d’été de cette année est marqué par la parution de trois consultations autour du tourisme responsable : Make.org, Demain Savoie Mont Blanc ainsi que La ville de Paris

Ici, l’objectif est de proposer des solutions pour co-construire ensemble l’avenir de notre tourisme vers une démarche de durabilité. Chaque citoyen a alors la possibilité de partager ses idées via ses plateformes numériques ouvertes à tous. Il s’agit d’un grand pas pour les institutions qui désormais ouvrent la parole au grand public. 

Il n’en demeure pas moins qu’il est – aujourd’hui plus que jamais – indispensable de mener une réflexion approfondie sur le tourisme de demain afin d’assurer la pérennité de l’attractivité du territoire français et de l’ensemble des métiers qui en vivent. A cet égard, la crise sanitaire doit être perçue comme une opportunité, un accélérateur pour la prise de conscience d’une nécessaire évolution vers un tourisme plus soucieux de son environnement et des personnes reliées à ce secteur d’activité : voyageurs, collaborateurs, riverains, hôtes, etc. 

Il apparaît particulièrement nécessaire de développer une offre de tourisme durable, entendue au sens large, qui répondrait à une demande croissante des touristes et constituerait une voie d’avenir pour ce secteur central de l’économie française. Elle s’appuierait sur les atouts incontestables de la France, grâce à un accompagnement spécifique des pouvoirs publics à prévoir, d’une communication et une pédagogie fortes, et d’un soutien aux professionnels du secteur.

Quelles sont vos propositions pour que la France deviennent une élève exemplaire en la matière ?  A vos stylos ! 

(1) Au-delà du “plan tourisme”, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme, http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/
affaires_eco/Covid-19/2020-06_-_Relance_Tourisme_Synthese.pdf

(2) CPER : Contrat de plan Etat/Région

Quand les décideurs s’en prennent au sujet...

La commission sénatoriale des affaires économiques présidée par Sophie Primas, sénatrice des Yvelines a émis, en juin 2020, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme(1) avec un axe fort sur les investissements dans les transitions pour faire de la France une destination durable, par 27 mesures proposées. 

La commission recommande également d’encourager les démarches vertueuses et de mieux informer les consommateurs, ainsi que de donner plus de visibilité aux écolabels existants. En même temps, il convient de promouvoir auprès des clients les informations sur le bilan carbone des voyages commercialisés. Elle incite aussi à investir que ce soit en infrastructure, en communication ou autres pour mieux répartir les flux touristiques sur notre territoire. Pour cela, elle propose d’utiliser les leviers des CPER(2) et des contrats de destination. Pour la commission, la répartition des flux touristiques ne paraît pas optimale dans notre pays : 80 % du tourisme se concentre dans 20 % du territoire. Ce n’est pas du tout soutenable ! Et c’est de plus regrettable pour nos si nombreux territoires notamment les zones rurales , dotés d’innombrables richesses naturelles et culturelles. Le tourisme responsable, c’est aussi le tourisme qui irrigue l’ensemble des territoires et évite les trop grandes concentrations pouvant se traduire par des nuisances à l’environnement et par une diminution de la qualité de vie des résidents ainsi que de l’expérience touristique de la clientèle.

La France dispose de tous les atouts pour devenir la première destination pour un tourisme responsable

Pour le député de Savoie Vincent Rolland, président de la mission parlementaire touristique et rapporteur de l’avis présenté au nom de la commission des affaires économiques sur le projet de loi de finances pour 2021, l’aspiration des vacanciers à un tourisme durable est croissante et s’inscrit plus largement dans une aspiration générale à une consommation et à un mode de vie plus responsables, moins polluants. Néanmoins, comme la France ne dispose pas d’études et de données statistiques sur ce sujet, Vincent Rolland suggère qu’une étude soit rapidement menée pour disposer de données chiffrées consolidées quant à l’impact de la dimension écologique, mais également de la dimension sociale, dans les décisions touristiques des voyageurs français et internationaux

Et les citoyens, qu’en pensent-ils ?

Le début de la saison d’été de cette année est marqué par la parution de trois consultations autour du tourisme responsable : Make.org, Demain Savoie Mont Blanc ainsi que La ville de Paris

Ici, l’objectif est de proposer des solutions pour co-construire ensemble l’avenir de notre tourisme vers une démarche de durabilité. Chaque citoyen a alors la possibilité de partager ses idées via ses plateformes numériques ouvertes à tous. Il s’agit d’un grand pas pour les institutions qui désormais ouvrent la parole au grand public. 

Il n’en demeure pas moins qu’il est – aujourd’hui plus que jamais – indispensable de mener une réflexion approfondie sur le tourisme de demain afin d’assurer la pérennité de l’attractivité du territoire français et de l’ensemble des métiers qui en vivent. A cet égard, la crise sanitaire doit être perçue comme une opportunité, un accélérateur pour la prise de conscience d’une nécessaire évolution vers un tourisme plus soucieux de son environnement et des personnes reliées à ce secteur d’activité : voyageurs, collaborateurs, riverains, hôtes, etc. 

Il apparaît particulièrement nécessaire de développer une offre de tourisme durable, entendue au sens large, qui répondrait à une demande croissante des touristes et constituerait une voie d’avenir pour ce secteur central de l’économie française. Elle s’appuierait sur les atouts incontestables de la France, grâce à un accompagnement spécifique des pouvoirs publics à prévoir, d’une communication et une pédagogie fortes, et d’un soutien aux professionnels du secteur.

Quelles sont vos propositions pour que la France deviennent une élève exemplaire en la matière ?  A vos stylos ! 

(1) Au-delà du “plan tourisme”, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme, http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/
affaires_eco/Covid-19/2020-06_-_Relance_Tourisme_Synthese.pdf

(2) CPER : Contrat de plan Etat/Région

Quand les décideurs s’en prennent au sujet...

La commission sénatoriale des affaires économiques présidée par Sophie Primas, sénatrice des Yvelines a émis, en juin 2020, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme(1) avec un axe fort sur les investissements dans les transitions pour faire de la France une destination durable, par 27 mesures proposées. 

La commission recommande également d’encourager les démarches vertueuses et de mieux informer les consommateurs, ainsi que de donner plus de visibilité aux écolabels existants. En même temps, il convient de promouvoir auprès des clients les informations sur le bilan carbone des voyages commercialisés. Elle incite aussi à investir que ce soit en infrastructure, en communication ou autres pour mieux répartir les flux touristiques sur notre territoire. Pour cela, elle propose d’utiliser les leviers des CPER(2) et des contrats de destination. Pour la commission, la répartition des flux touristiques ne paraît pas optimale dans notre pays : 80 % du tourisme se concentre dans 20 % du territoire. Ce n’est pas du tout soutenable ! Et c’est de plus regrettable pour nos si nombreux territoires notamment les zones rurales , dotés d’innombrables richesses naturelles et culturelles. Le tourisme responsable, c’est aussi le tourisme qui irrigue l’ensemble des territoires et évite les trop grandes concentrations pouvant se traduire par des nuisances à l’environnement et par une diminution de la qualité de vie des résidents ainsi que de l’expérience touristique de la clientèle.

La France dispose de tous les atouts pour devenir la première destination pour un tourisme responsable

Pour le député de Savoie Vincent Rolland, président de la mission parlementaire touristique et rapporteur de l’avis présenté au nom de la commission des affaires économiques sur le projet de loi de finances pour 2021, l’aspiration des vacanciers à un tourisme durable est croissante et s’inscrit plus largement dans une aspiration générale à une consommation et à un mode de vie plus responsables, moins polluants. Néanmoins, comme la France ne dispose pas d’études et de données statistiques sur ce sujet, Vincent Rolland suggère qu’une étude soit rapidement menée pour disposer de données chiffrées consolidées quant à l’impact de la dimension écologique, mais également de la dimension sociale, dans les décisions touristiques des voyageurs français et internationaux

Et les citoyens, qu’en pensent-ils ?

Le début de la saison d’été de cette année est marqué par la parution de trois consultations autour du tourisme responsable : Make.org, Demain Savoie Mont Blanc ainsi que La ville de Paris

Ici, l’objectif est de proposer des solutions pour co-construire ensemble l’avenir de notre tourisme vers une démarche de durabilité. Chaque citoyen a alors la possibilité de partager ses idées via ses plateformes numériques ouvertes à tous. Il s’agit d’un grand pas pour les institutions qui désormais ouvrent la parole au grand public. 

Il n’en demeure pas moins qu’il est – aujourd’hui plus que jamais – indispensable de mener une réflexion approfondie sur le tourisme de demain afin d’assurer la pérennité de l’attractivité du territoire français et de l’ensemble des métiers qui en vivent. A cet égard, la crise sanitaire doit être perçue comme une opportunité, un accélérateur pour la prise de conscience d’une nécessaire évolution vers un tourisme plus soucieux de son environnement et des personnes reliées à ce secteur d’activité : voyageurs, collaborateurs, riverains, hôtes, etc. 

Il apparaît particulièrement nécessaire de développer une offre de tourisme durable, entendue au sens large, qui répondrait à une demande croissante des touristes et constituerait une voie d’avenir pour ce secteur central de l’économie française. Elle s’appuierait sur les atouts incontestables de la France, grâce à un accompagnement spécifique des pouvoirs publics à prévoir, d’une communication et une pédagogie fortes, et d’un soutien aux professionnels du secteur.

Quelles sont vos propositions pour que la France deviennent une élève exemplaire en la matière ?  A vos stylos ! 

(1) Au-delà du “plan tourisme”, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme, http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/
affaires_eco/Covid-19/2020-06_-_Relance_Tourisme_Synthese.pdf

(2) CPER : Contrat de plan Etat/Région

Quand les décideurs s’en prennent au sujet...

La commission sénatoriale des affaires économiques présidée par Sophie Primas, sénatrice des Yvelines a émis, en juin 2020, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme(1) avec un axe fort sur les investissements dans les transitions pour faire de la France une destination durable, par 27 mesures proposées. 

La commission recommande également d’encourager les démarches vertueuses et de mieux informer les consommateurs, ainsi que de donner plus de visibilité aux écolabels existants. En même temps, il convient de promouvoir auprès des clients les informations sur le bilan carbone des voyages commercialisés. Elle incite aussi à investir que ce soit en infrastructure, en communication ou autres pour mieux répartir les flux touristiques sur notre territoire. Pour cela, elle propose d’utiliser les leviers des CPER(2) et des contrats de destination. Pour la commission, la répartition des flux touristiques ne paraît pas optimale dans notre pays : 80 % du tourisme se concentre dans 20 % du territoire. Ce n’est pas du tout soutenable ! Et c’est de plus regrettable pour nos si nombreux territoires notamment les zones rurales , dotés d’innombrables richesses naturelles et culturelles. Le tourisme responsable, c’est aussi le tourisme qui irrigue l’ensemble des territoires et évite les trop grandes concentrations pouvant se traduire par des nuisances à l’environnement et par une diminution de la qualité de vie des résidents ainsi que de l’expérience touristique de la clientèle.

La France dispose de tous les atouts pour devenir la première destination pour un tourisme responsable

Pour le député de Savoie Vincent Rolland, président de la mission parlementaire touristique et rapporteur de l’avis présenté au nom de la commission des affaires économiques sur le projet de loi de finances pour 2021, l’aspiration des vacanciers à un tourisme durable est croissante et s’inscrit plus largement dans une aspiration générale à une consommation et à un mode de vie plus responsables, moins polluants. Néanmoins, comme la France ne dispose pas d’études et de données statistiques sur ce sujet, Vincent Rolland suggère qu’une étude soit rapidement menée pour disposer de données chiffrées consolidées quant à l’impact de la dimension écologique, mais également de la dimension sociale, dans les décisions touristiques des voyageurs français et internationaux

Et les citoyens, qu’en pensent-ils ?

Le début de la saison d’été de cette année est marqué par la parution de trois consultations autour du tourisme responsable : Make.org, Demain Savoie Mont Blanc ainsi que La ville de Paris

Ici, l’objectif est de proposer des solutions pour co-construire ensemble l’avenir de notre tourisme vers une démarche de durabilité. Chaque citoyen a alors la possibilité de partager ses idées via ses plateformes numériques ouvertes à tous. Il s’agit d’un grand pas pour les institutions qui désormais ouvrent la parole au grand public. 

Il n’en demeure pas moins qu’il est – aujourd’hui plus que jamais – indispensable de mener une réflexion approfondie sur le tourisme de demain afin d’assurer la pérennité de l’attractivité du territoire français et de l’ensemble des métiers qui en vivent. A cet égard, la crise sanitaire doit être perçue comme une opportunité, un accélérateur pour la prise de conscience d’une nécessaire évolution vers un tourisme plus soucieux de son environnement et des personnes reliées à ce secteur d’activité : voyageurs, collaborateurs, riverains, hôtes, etc. 

Il apparaît particulièrement nécessaire de développer une offre de tourisme durable, entendue au sens large, qui répondrait à une demande croissante des touristes et constituerait une voie d’avenir pour ce secteur central de l’économie française. Elle s’appuierait sur les atouts incontestables de la France, grâce à un accompagnement spécifique des pouvoirs publics à prévoir, d’une communication et une pédagogie fortes, et d’un soutien aux professionnels du secteur.

Quelles sont vos propositions pour que la France deviennent une élève exemplaire en la matière ?  A vos stylos ! 

(1) Au-delà du “plan tourisme”, 40 propositions pour une véritable relance du tourisme, http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/
affaires_eco/Covid-19/2020-06_-_Relance_Tourisme_Synthese.pdf

(2) CPER : Contrat de plan Etat/Région

Nos derniers articles

S'abonner
être averti(e)
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires