Droit aux vacances et tourisme social

Proposer une offre touristique accessible à tous, voici la promesse du tourisme social. Soutenu historiquement par le monde associatif, le droit au vacances est encore non atteignable pour certaines personnes. Difficultés financières, problèmes de mobilité ou manque d’éducation aux loisirs, comment donner enfin ce droit à chaque individu ?

Tourisme accessible...qu’en est-il ?

Un Français sur deux ne part pas régulièrement en vacances, dont trois millions d’enfants : 67% des foyers avec un revenu mensuel net inférieur à 1.200 euros rencontrent des difficultés financières pour partir. Le renoncement aux vacances estivales touche de plus en plus les classes populaires confrontées au coût exponentiel des prestations touristiques(1). Or, l’article 140 de la loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions énonce que l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté(2). Dès lors, l’accès aux vacances est un objectif national, au service de la citoyenneté. Il ne faut pas oublier que le droit au tourisme est également inscrit sur la charte du tourisme durable. Encore une fois, justice sociale et justice environnementale ne peuvent pas être dissociées.

Les vacances participent au bonheur, lui-même déterminant pour la cohésion sociale et l’égale dignité des individus au sein de notre société. Selon David Nguyen, directeur conseil à l’Ifop (Institut français d’opinion publiques), le niveau d’accès aux vacances constitue une véritable ligne de faille sociologique au sein de la classe moyenne, un véritable décrochage de la classe moyenne qui se scinde en deux.

Un droit aux vacances toujours soutenu par les institutions

Depuis les années 1980, avec la baisse des subventions, on assiste à une dégradation des offres accessibles à tous. Avec un marché de plus en plus concurrentiel et des investissements coûteux, les acteurs du tourisme social ont été contraints de repenser leur activité pour une démarche lucrative en dépit de leur valeur de solidarité.

L’année 2020 aura été un nouveau coup de massue. Le tourisme social a vu son activité diminuée par les contraintes liées à la mobilité mais aussi sanitaires. Les vacances de séjours adaptés n’ont pas été interdites mais l’Etat a imposé de nombreuses restrictions, forçant ainsi les associations à supprimer les séjours organisés pour la saison estivale en 2020.

Les solutions pour le maintien du droit d’accès aux vacances sont proposées et soutenues essentiellement par des institutions non étatiques dont la principale aujourd’hui en France est l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT), qui accorde encore à ce jour un Fond Mutuel de Solidarité (FMS). 

Il faut également rester vigilant et éviter que le tourisme durable ne devienne un nouveau tourisme “de luxe”. Par définition, un tourisme qui se veut “responsable” est, d’abord, un tourisme inclusif. Il doit être garant du droit aux loisirs pour tous.  

Et vous, quelles sont vos initiatives pour un tourisme accessible ?

(1) L’Humanité, Droit aux vacances. Les clivages sociaux ne prennent pas de congés, Mercredi 21 Août 2019

(2) Loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions

Tourisme accessible...qu’en est-il ?

Un Français sur deux ne part pas régulièrement en vacances, dont trois millions d’enfants : 67% des foyers avec un revenu mensuel net inférieur à 1.200 euros rencontrent des difficultés financières pour partir. Le renoncement aux vacances estivales touche de plus en plus les classes populaires confrontées au coût exponentiel des prestations touristiques(1). Or, l’article 140 de la loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions énonce que l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté(2). Dès lors, l’accès aux vacances est un objectif national, au service de la citoyenneté. Il ne faut pas oublier que le droit au tourisme est également inscrit sur la charte du tourisme durable. Encore une fois, justice sociale et justice environnementale ne peuvent pas être dissociées.

Les vacances participent au bonheur, lui-même déterminant pour la cohésion sociale et l’égale dignité des individus au sein de notre société. Selon David Nguyen, directeur conseil à l’Ifop (Institut français d’opinion publiques), le niveau d’accès aux vacances constitue une véritable ligne de faille sociologique au sein de la classe moyenne, un véritable décrochage de la classe moyenne qui se scinde en deux.

Un droit aux vacances toujours soutenu par les institutions

Depuis les années 1980, avec la baisse des subventions, on assiste à une dégradation des offres accessibles à tous. Avec un marché de plus en plus concurrentiel et des investissements coûteux, les acteurs du tourisme social ont été contraints de repenser leur activité pour une démarche lucrative en dépit de leur valeur de solidarité.

L’année 2020 aura été un nouveau coup de massue. Le tourisme social a vu son activité diminuée par les contraintes liées à la mobilité mais aussi sanitaires. Les vacances de séjours adaptés n’ont pas été interdites mais l’Etat a imposé de nombreuses restrictions, forçant ainsi les associations à supprimer les séjours organisés pour la saison estivale en 2020.

Les solutions pour le maintien du droit d’accès aux vacances sont proposées et soutenues essentiellement par des institutions non étatiques dont la principale aujourd’hui en France est l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT), qui accorde encore à ce jour un Fond Mutuel de Solidarité (FMS). 

Il faut également rester vigilant et éviter que le tourisme durable ne devienne un nouveau tourisme “de luxe”. Par définition, un tourisme qui se veut “responsable” est, d’abord, un tourisme inclusif. Il doit être garant du droit aux loisirs pour tous.  

Et vous, quelles sont vos initiatives pour un tourisme accessible ?

(1) L’Humanité, Droit aux vacances. Les clivages sociaux ne prennent pas de congés, Mercredi 21 Août 2019

(2) Loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions

Tourisme accessible...qu’en est-il ?

Un Français sur deux ne part pas régulièrement en vacances, dont trois millions d’enfants : 67% des foyers avec un revenu mensuel net inférieur à 1.200 euros rencontrent des difficultés financières pour partir. Le renoncement aux vacances estivales touche de plus en plus les classes populaires confrontées au coût exponentiel des prestations touristiques(1). Or, l’article 140 de la loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions énonce que l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté(2). Dès lors, l’accès aux vacances est un objectif national, au service de la citoyenneté. Il ne faut pas oublier que le droit au tourisme est également inscrit sur la charte du tourisme durable. Encore une fois, justice sociale et justice environnementale ne peuvent pas être dissociées.

Les vacances participent au bonheur, lui-même déterminant pour la cohésion sociale et l’égale dignité des individus au sein de notre société. Selon David Nguyen, directeur conseil à l’Ifop (Institut français d’opinion publiques), le niveau d’accès aux vacances constitue une véritable ligne de faille sociologique au sein de la classe moyenne, un véritable décrochage de la classe moyenne qui se scinde en deux.

Un droit aux vacances toujours soutenu par les institutions

Depuis les années 1980, avec la baisse des subventions, on assiste à une dégradation des offres accessibles à tous. Avec un marché de plus en plus concurrentiel et des investissements coûteux, les acteurs du tourisme social ont été contraints de repenser leur activité pour une démarche lucrative en dépit de leur valeur de solidarité.

L’année 2020 aura été un nouveau coup de massue. Le tourisme social a vu son activité diminuée par les contraintes liées à la mobilité mais aussi sanitaires. Les vacances de séjours adaptés n’ont pas été interdites mais l’Etat a imposé de nombreuses restrictions, forçant ainsi les associations à supprimer les séjours organisés pour la saison estivale en 2020.

Les solutions pour le maintien du droit d’accès aux vacances sont proposées et soutenues essentiellement par des institutions non étatiques dont la principale aujourd’hui en France est l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT), qui accorde encore à ce jour un Fond Mutuel de Solidarité (FMS). 

Il faut également rester vigilant et éviter que le tourisme durable ne devienne un nouveau tourisme “de luxe”. Par définition, un tourisme qui se veut “responsable” est, d’abord, un tourisme inclusif. Il doit être garant du droit aux loisirs pour tous.  

Et vous, quelles sont vos initiatives pour un tourisme accessible ?

(1) L’Humanité, Droit aux vacances. Les clivages sociaux ne prennent pas de congés, Mercredi 21 Août 2019

(2) Loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions

Tourisme accessible...qu’en est-il ?

Un Français sur deux ne part pas régulièrement en vacances, dont trois millions d’enfants : 67% des foyers avec un revenu mensuel net inférieur à 1.200 euros rencontrent des difficultés financières pour partir. Le renoncement aux vacances estivales touche de plus en plus les classes populaires confrontées au coût exponentiel des prestations touristiques(1). Or, l’article 140 de la loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions énonce que l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté(2). Dès lors, l’accès aux vacances est un objectif national, au service de la citoyenneté. Il ne faut pas oublier que le droit au tourisme est également inscrit sur la charte du tourisme durable. Encore une fois, justice sociale et justice environnementale ne peuvent pas être dissociées.

Les vacances participent au bonheur, lui-même déterminant pour la cohésion sociale et l’égale dignité des individus au sein de notre société. Selon David Nguyen, directeur conseil à l’Ifop (Institut français d’opinion publiques), le niveau d’accès aux vacances constitue une véritable ligne de faille sociologique au sein de la classe moyenne, un véritable décrochage de la classe moyenne qui se scinde en deux.

Un droit aux vacances toujours soutenu par les institutions

Depuis les années 1980, avec la baisse des subventions, on assiste à une dégradation des offres accessibles à tous. Avec un marché de plus en plus concurrentiel et des investissements coûteux, les acteurs du tourisme social ont été contraints de repenser leur activité pour une démarche lucrative en dépit de leur valeur de solidarité.

L’année 2020 aura été un nouveau coup de massue. Le tourisme social a vu son activité diminuée par les contraintes liées à la mobilité mais aussi sanitaires. Les vacances de séjours adaptés n’ont pas été interdites mais l’Etat a imposé de nombreuses restrictions, forçant ainsi les associations à supprimer les séjours organisés pour la saison estivale en 2020.

Les solutions pour le maintien du droit d’accès aux vacances sont proposées et soutenues essentiellement par des institutions non étatiques dont la principale aujourd’hui en France est l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT), qui accorde encore à ce jour un Fond Mutuel de Solidarité (FMS). 

Il faut également rester vigilant et éviter que le tourisme durable ne devienne un nouveau tourisme “de luxe”. Par définition, un tourisme qui se veut “responsable” est, d’abord, un tourisme inclusif. Il doit être garant du droit aux loisirs pour tous.  

Et vous, quelles sont vos initiatives pour un tourisme accessible ?

(1) L’Humanité, Droit aux vacances. Les clivages sociaux ne prennent pas de congés, Mercredi 21 Août 2019

(2) Loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions

Tourisme accessible...qu’en est-il ?

Un Français sur deux ne part pas régulièrement en vacances, dont trois millions d’enfants : 67% des foyers avec un revenu mensuel net inférieur à 1.200 euros rencontrent des difficultés financières pour partir. Le renoncement aux vacances estivales touche de plus en plus les classes populaires confrontées au coût exponentiel des prestations touristiques(1). Or, l’article 140 de la loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions énonce que l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté(2). Dès lors, l’accès aux vacances est un objectif national, au service de la citoyenneté. Il ne faut pas oublier que le droit au tourisme est également inscrit sur la charte du tourisme durable. Encore une fois, justice sociale et justice environnementale ne peuvent pas être dissociées.

Les vacances participent au bonheur, lui-même déterminant pour la cohésion sociale et l’égale dignité des individus au sein de notre société. Selon David Nguyen, directeur conseil à l’Ifop (Institut français d’opinion publiques), le niveau d’accès aux vacances constitue une véritable ligne de faille sociologique au sein de la classe moyenne, un véritable décrochage de la classe moyenne qui se scinde en deux.

Un droit aux vacances toujours soutenu par les institutions

Depuis les années 1980, avec la baisse des subventions, on assiste à une dégradation des offres accessibles à tous. Avec un marché de plus en plus concurrentiel et des investissements coûteux, les acteurs du tourisme social ont été contraints de repenser leur activité pour une démarche lucrative en dépit de leur valeur de solidarité.

L’année 2020 aura été un nouveau coup de massue. Le tourisme social a vu son activité diminuée par les contraintes liées à la mobilité mais aussi sanitaires. Les vacances de séjours adaptés n’ont pas été interdites mais l’Etat a imposé de nombreuses restrictions, forçant ainsi les associations à supprimer les séjours organisés pour la saison estivale en 2020.

Les solutions pour le maintien du droit d’accès aux vacances sont proposées et soutenues essentiellement par des institutions non étatiques dont la principale aujourd’hui en France est l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT), qui accorde encore à ce jour un Fond Mutuel de Solidarité (FMS). 

Il faut également rester vigilant et éviter que le tourisme durable ne devienne un nouveau tourisme “de luxe”. Par définition, un tourisme qui se veut “responsable” est, d’abord, un tourisme inclusif. Il doit être garant du droit aux loisirs pour tous.  

Et vous, quelles sont vos initiatives pour un tourisme accessible ?

(1) L’Humanité, Droit aux vacances. Les clivages sociaux ne prennent pas de congés, Mercredi 21 Août 2019

(2) Loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions

Tourisme accessible...qu’en est-il ?

Un Français sur deux ne part pas régulièrement en vacances, dont trois millions d’enfants : 67% des foyers avec un revenu mensuel net inférieur à 1.200 euros rencontrent des difficultés financières pour partir. Le renoncement aux vacances estivales touche de plus en plus les classes populaires confrontées au coût exponentiel des prestations touristiques(1). Or, l’article 140 de la loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions énonce que l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté(2). Dès lors, l’accès aux vacances est un objectif national, au service de la citoyenneté. Il ne faut pas oublier que le droit au tourisme est également inscrit sur la charte du tourisme durable. Encore une fois, justice sociale et justice environnementale ne peuvent pas être dissociées.

Les vacances participent au bonheur, lui-même déterminant pour la cohésion sociale et l’égale dignité des individus au sein de notre société. Selon David Nguyen, directeur conseil à l’Ifop (Institut français d’opinion publiques), le niveau d’accès aux vacances constitue une véritable ligne de faille sociologique au sein de la classe moyenne, un véritable décrochage de la classe moyenne qui se scinde en deux.

Un droit aux vacances toujours soutenu par les institutions

Depuis les années 1980, avec la baisse des subventions, on assiste à une dégradation des offres accessibles à tous. Avec un marché de plus en plus concurrentiel et des investissements coûteux, les acteurs du tourisme social ont été contraints de repenser leur activité pour une démarche lucrative en dépit de leur valeur de solidarité.

L’année 2020 aura été un nouveau coup de massue. Le tourisme social a vu son activité diminuée par les contraintes liées à la mobilité mais aussi sanitaires. Les vacances de séjours adaptés n’ont pas été interdites mais l’Etat a imposé de nombreuses restrictions, forçant ainsi les associations à supprimer les séjours organisés pour la saison estivale en 2020.

Les solutions pour le maintien du droit d’accès aux vacances sont proposées et soutenues essentiellement par des institutions non étatiques dont la principale aujourd’hui en France est l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT), qui accorde encore à ce jour un Fond Mutuel de Solidarité (FMS). 

Il faut également rester vigilant et éviter que le tourisme durable ne devienne un nouveau tourisme “de luxe”. Par définition, un tourisme qui se veut “responsable” est, d’abord, un tourisme inclusif. Il doit être garant du droit aux loisirs pour tous.  

Et vous, quelles sont vos initiatives pour un tourisme accessible ?

(1) L’Humanité, Droit aux vacances. Les clivages sociaux ne prennent pas de congés, Mercredi 21 Août 2019

(2) Loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions

Tourisme accessible...qu’en est-il ?

Un Français sur deux ne part pas régulièrement en vacances, dont trois millions d’enfants : 67% des foyers avec un revenu mensuel net inférieur à 1.200 euros rencontrent des difficultés financières pour partir. Le renoncement aux vacances estivales touche de plus en plus les classes populaires confrontées au coût exponentiel des prestations touristiques(1). Or, l’article 140 de la loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions énonce que l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté(2). Dès lors, l’accès aux vacances est un objectif national, au service de la citoyenneté. Il ne faut pas oublier que le droit au tourisme est également inscrit sur la charte du tourisme durable. Encore une fois, justice sociale et justice environnementale ne peuvent pas être dissociées.

Les vacances participent au bonheur, lui-même déterminant pour la cohésion sociale et l’égale dignité des individus au sein de notre société. Selon David Nguyen, directeur conseil à l’Ifop (Institut français d’opinion publiques), le niveau d’accès aux vacances constitue une véritable ligne de faille sociologique au sein de la classe moyenne, un véritable décrochage de la classe moyenne qui se scinde en deux.

Un droit aux vacances toujours soutenu par les institutions

Depuis les années 1980, avec la baisse des subventions, on assiste à une dégradation des offres accessibles à tous. Avec un marché de plus en plus concurrentiel et des investissements coûteux, les acteurs du tourisme social ont été contraints de repenser leur activité pour une démarche lucrative en dépit de leur valeur de solidarité.

L’année 2020 aura été un nouveau coup de massue. Le tourisme social a vu son activité diminuée par les contraintes liées à la mobilité mais aussi sanitaires. Les vacances de séjours adaptés n’ont pas été interdites mais l’Etat a imposé de nombreuses restrictions, forçant ainsi les associations à supprimer les séjours organisés pour la saison estivale en 2020.

Les solutions pour le maintien du droit d’accès aux vacances sont proposées et soutenues essentiellement par des institutions non étatiques dont la principale aujourd’hui en France est l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT), qui accorde encore à ce jour un Fond Mutuel de Solidarité (FMS). 

Il faut également rester vigilant et éviter que le tourisme durable ne devienne un nouveau tourisme “de luxe”. Par définition, un tourisme qui se veut “responsable” est, d’abord, un tourisme inclusif. Il doit être garant du droit aux loisirs pour tous.  

Et vous, quelles sont vos initiatives pour un tourisme accessible ?

(1) L’Humanité, Droit aux vacances. Les clivages sociaux ne prennent pas de congés, Mercredi 21 Août 2019

(2) Loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions

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