Le tourisme pourrait-il faire bon ménage avec l’employabilité décente ?

De même qu’il est important de créer des emplois pour absorber le taux de chômage et contribuer par la même occasion au bien être des populations, il est aussi important de veiller à ce que les emplois que l’on crée ne soient pas source de prolifération des inégalités sociaux et d’accroissement du mal être. Dans quelle mesure le tourisme saurait jouer ce rôle d’instrument de l’employabilité décente ?

Le travail décent, de quoi s’agit t-il ?

Le tourisme peut être un puissant outil de progrès communautaire et de réduction des inégalités, s’il associe les populations locales et tous les acteurs clés à son développement, il devient une source de travail décent et durable. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail décent a été défini comme un travail productif effectué dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité, dans lequel les droits sont protégés et les travailleurs reçoivent un salaire et une protection sociale adéquats(1).

Depuis des années, les excès du tourisme de masse ont été très révélateurs des failles dans les conditions de travail. En général, la précarisation des services de ménage, le travail saisonnier, les emplois du temps surchargés, l’absence de journées de repos, sont des pratiques très répandues et acceptées dans le milieu touristique comme condition sine quo non pour le fonctionnement des établissements d’accueil. 

Tourisme socialmente responsable

Pour autant, employabilité et durabilité sont deux concepts conciliables. Le tourisme associatif est un secteur précurseur de responsabilité sociétale et possède une longue histoire en termes de développement durable. A l’échelle de leur structure, les associations apportent des solutions sur le pilier sociétal du développement durable. L’Économie Sociale et Solidaire a les capacités d’apporter des solutions pour atteindre un niveau élevé de responsabilité sociétale. A l’instar du tourisme traditionnel, le tourisme social protège les employés en intégrant chaque problématique liée à ce secteur dans la convention collective, le travail non déclaré, les heures supplémentaires non déclarées ; le dépassement d’honoraire sans contrepartie, l’insuffisance de couverture des mutuelles pour le personnel. Il s’agit alors de véritables atouts pour ces associations et constitue un élément de poids sur la responsabilité sociale. Les valeurs humaines sont intégrées dans leur politique salariale. Le dialogue social est peu formalisé. 

La création d’emplois(2) décents et productifs est l’un des piliers fondamentaux de la croissance économique durable dans le secteur du tourisme. Elle constitue également l’un des plus grands défis pour le secteur du tourisme et ses aspirations à la durabilité, en garantissant l’adoption de mesures visant à diversifier le marché du travail et à générer de nouvelles opportunités de travail décent. Il serait opportun de créer des emplois de qualité répartissant la richesse générée en faveur du pays d’accueil mais aussi pour les jeunes et les femmes. 

Par ailleurs, le développement d’un tourisme solidaire(3)  plus fréquent pour les destinations internationales dans des pays avec des économies plus faibles – permet de donner un objectif utilitaire aux vacances, l’amélioration des conditions de vie des locaux. En créant des emplois, le tourisme durable et solidaire promeut également les cultures et les produits locaux. Ainsi, les chaînes de valeur afférentes aux tourisme solidaire se voient impactées de manière positive. 

Quelles sont vos préconisations pour une activité touristique exemplaire en ce qui concerne les conditions d’employabilité ? Quels seront les nouveaux emplois de ce secteur ?

(1)  Organisation Internationale du Travail (OIT), 1999

(2) Cf.Organisation mondiale du tourisme et de l’Organisation néerlandaise de développement (2015), Manuel sur le tourisme et la réduction de la pauvreté – Des mesures pratiques pour les destinations, OMT, Madrid

(3) Cf. site de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) – https://www.tourismesolidaire.org/en-france

Le travail décent, de quoi s’agit t-il ?

Le tourisme peut être un puissant outil de progrès communautaire et de réduction des inégalités, s’il associe les populations locales et tous les acteurs clés à son développement, il devient une source de travail décent et durable. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail décent a été défini comme un travail productif effectué dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité, dans lequel les droits sont protégés et les travailleurs reçoivent un salaire et une protection sociale adéquats(1).

Depuis des années, les excès du tourisme de masse ont été très révélateurs des failles dans les conditions de travail. En général, la précarisation des services de ménage, le travail saisonnier, les emplois du temps surchargés, l’absence de journées de repos, sont des pratiques très répandues et acceptées dans le milieu touristique comme condition sine quo non pour le fonctionnement des établissements d’accueil. 

Tourisme socialmente responsable

Pour autant, employabilité et durabilité sont deux concepts conciliables. Le tourisme associatif est un secteur précurseur de responsabilité sociétale et possède une longue histoire en termes de développement durable. A l’échelle de leur structure, les associations apportent des solutions sur le pilier sociétal du développement durable. L’Économie Sociale et Solidaire a les capacités d’apporter des solutions pour atteindre un niveau élevé de responsabilité sociétale. A l’instar du tourisme traditionnel, le tourisme social protège les employés en intégrant chaque problématique liée à ce secteur dans la convention collective, le travail non déclaré, les heures supplémentaires non déclarées ; le dépassement d’honoraire sans contrepartie, l’insuffisance de couverture des mutuelles pour le personnel. Il s’agit alors de véritables atouts pour ces associations et constitue un élément de poids sur la responsabilité sociale. Les valeurs humaines sont intégrées dans leur politique salariale. Le dialogue social est peu formalisé. 

La création d’emplois(2) décents et productifs est l’un des piliers fondamentaux de la croissance économique durable dans le secteur du tourisme. Elle constitue également l’un des plus grands défis pour le secteur du tourisme et ses aspirations à la durabilité, en garantissant l’adoption de mesures visant à diversifier le marché du travail et à générer de nouvelles opportunités de travail décent. Il serait opportun de créer des emplois de qualité répartissant la richesse générée en faveur du pays d’accueil mais aussi pour les jeunes et les femmes. 

Par ailleurs, le développement d’un tourisme solidaire(3)  plus fréquent pour les destinations internationales dans des pays avec des économies plus faibles – permet de donner un objectif utilitaire aux vacances, l’amélioration des conditions de vie des locaux. En créant des emplois, le tourisme durable et solidaire promeut également les cultures et les produits locaux. Ainsi, les chaînes de valeur afférentes aux tourisme solidaire se voient impactées de manière positive. 

Quelles sont vos préconisations pour une activité touristique exemplaire en ce qui concerne les conditions d’employabilité ? Quels seront les nouveaux emplois de ce secteur ?

(1)  Organisation Internationale du Travail (OIT), 1999

(2) Cf.Organisation mondiale du tourisme et de l’Organisation néerlandaise de développement (2015), Manuel sur le tourisme et la réduction de la pauvreté – Des mesures pratiques pour les destinations, OMT, Madrid

(3) Cf. site de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) – https://www.tourismesolidaire.org/en-france

Le travail décent, de quoi s’agit t-il ?

Le tourisme peut être un puissant outil de progrès communautaire et de réduction des inégalités, s’il associe les populations locales et tous les acteurs clés à son développement, il devient une source de travail décent et durable. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail décent a été défini comme un travail productif effectué dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité, dans lequel les droits sont protégés et les travailleurs reçoivent un salaire et une protection sociale adéquats(1).

Depuis des années, les excès du tourisme de masse ont été très révélateurs des failles dans les conditions de travail. En général, la précarisation des services de ménage, le travail saisonnier, les emplois du temps surchargés, l’absence de journées de repos, sont des pratiques très répandues et acceptées dans le milieu touristique comme condition sine quo non pour le fonctionnement des établissements d’accueil. 

Tourisme socialmente responsable

Pour autant, employabilité et durabilité sont deux concepts conciliables. Le tourisme associatif est un secteur précurseur de responsabilité sociétale et possède une longue histoire en termes de développement durable. A l’échelle de leur structure, les associations apportent des solutions sur le pilier sociétal du développement durable. L’Économie Sociale et Solidaire a les capacités d’apporter des solutions pour atteindre un niveau élevé de responsabilité sociétale. A l’instar du tourisme traditionnel, le tourisme social protège les employés en intégrant chaque problématique liée à ce secteur dans la convention collective, le travail non déclaré, les heures supplémentaires non déclarées ; le dépassement d’honoraire sans contrepartie, l’insuffisance de couverture des mutuelles pour le personnel. Il s’agit alors de véritables atouts pour ces associations et constitue un élément de poids sur la responsabilité sociale. Les valeurs humaines sont intégrées dans leur politique salariale. Le dialogue social est peu formalisé. 

La création d’emplois(2) décents et productifs est l’un des piliers fondamentaux de la croissance économique durable dans le secteur du tourisme. Elle constitue également l’un des plus grands défis pour le secteur du tourisme et ses aspirations à la durabilité, en garantissant l’adoption de mesures visant à diversifier le marché du travail et à générer de nouvelles opportunités de travail décent. Il serait opportun de créer des emplois de qualité répartissant la richesse générée en faveur du pays d’accueil mais aussi pour les jeunes et les femmes. 

Par ailleurs, le développement d’un tourisme solidaire(3)  plus fréquent pour les destinations internationales dans des pays avec des économies plus faibles – permet de donner un objectif utilitaire aux vacances, l’amélioration des conditions de vie des locaux. En créant des emplois, le tourisme durable et solidaire promeut également les cultures et les produits locaux. Ainsi, les chaînes de valeur afférentes aux tourisme solidaire se voient impactées de manière positive. 

Quelles sont vos préconisations pour une activité touristique exemplaire en ce qui concerne les conditions d’employabilité ? Quels seront les nouveaux emplois de ce secteur ?

(1)  Organisation Internationale du Travail (OIT), 1999

(2) Cf.Organisation mondiale du tourisme et de l’Organisation néerlandaise de développement (2015), Manuel sur le tourisme et la réduction de la pauvreté – Des mesures pratiques pour les destinations, OMT, Madrid

(3) Cf. site de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) – https://www.tourismesolidaire.org/en-france

Le travail décent, de quoi s’agit t-il ?

Le tourisme peut être un puissant outil de progrès communautaire et de réduction des inégalités, s’il associe les populations locales et tous les acteurs clés à son développement, il devient une source de travail décent et durable. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail décent a été défini comme un travail productif effectué dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité, dans lequel les droits sont protégés et les travailleurs reçoivent un salaire et une protection sociale adéquats(1).

Depuis des années, les excès du tourisme de masse ont été très révélateurs des failles dans les conditions de travail. En général, la précarisation des services de ménage, le travail saisonnier, les emplois du temps surchargés, l’absence de journées de repos, sont des pratiques très répandues et acceptées dans le milieu touristique comme condition sine quo non pour le fonctionnement des établissements d’accueil. 

Tourisme socialmente responsable

Pour autant, employabilité et durabilité sont deux concepts conciliables. Le tourisme associatif est un secteur précurseur de responsabilité sociétale et possède une longue histoire en termes de développement durable. A l’échelle de leur structure, les associations apportent des solutions sur le pilier sociétal du développement durable. L’Économie Sociale et Solidaire a les capacités d’apporter des solutions pour atteindre un niveau élevé de responsabilité sociétale. A l’instar du tourisme traditionnel, le tourisme social protège les employés en intégrant chaque problématique liée à ce secteur dans la convention collective, le travail non déclaré, les heures supplémentaires non déclarées ; le dépassement d’honoraire sans contrepartie, l’insuffisance de couverture des mutuelles pour le personnel. Il s’agit alors de véritables atouts pour ces associations et constitue un élément de poids sur la responsabilité sociale. Les valeurs humaines sont intégrées dans leur politique salariale. Le dialogue social est peu formalisé. 

La création d’emplois(2) décents et productifs est l’un des piliers fondamentaux de la croissance économique durable dans le secteur du tourisme. Elle constitue également l’un des plus grands défis pour le secteur du tourisme et ses aspirations à la durabilité, en garantissant l’adoption de mesures visant à diversifier le marché du travail et à générer de nouvelles opportunités de travail décent. Il serait opportun de créer des emplois de qualité répartissant la richesse générée en faveur du pays d’accueil mais aussi pour les jeunes et les femmes. 

Par ailleurs, le développement d’un tourisme solidaire(3)  plus fréquent pour les destinations internationales dans des pays avec des économies plus faibles – permet de donner un objectif utilitaire aux vacances, l’amélioration des conditions de vie des locaux. En créant des emplois, le tourisme durable et solidaire promeut également les cultures et les produits locaux. Ainsi, les chaînes de valeur afférentes aux tourisme solidaire se voient impactées de manière positive. 

Quelles sont vos préconisations pour une activité touristique exemplaire en ce qui concerne les conditions d’employabilité ? Quels seront les nouveaux emplois de ce secteur ?

(1)  Organisation Internationale du Travail (OIT), 1999

(2) Cf.Organisation mondiale du tourisme et de l’Organisation néerlandaise de développement (2015), Manuel sur le tourisme et la réduction de la pauvreté – Des mesures pratiques pour les destinations, OMT, Madrid

(3) Cf. site de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) – https://www.tourismesolidaire.org/en-france

Le travail décent, de quoi s’agit t-il ?

Le tourisme peut être un puissant outil de progrès communautaire et de réduction des inégalités, s’il associe les populations locales et tous les acteurs clés à son développement, il devient une source de travail décent et durable. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail décent a été défini comme un travail productif effectué dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité, dans lequel les droits sont protégés et les travailleurs reçoivent un salaire et une protection sociale adéquats(1).

Depuis des années, les excès du tourisme de masse ont été très révélateurs des failles dans les conditions de travail. En général, la précarisation des services de ménage, le travail saisonnier, les emplois du temps surchargés, l’absence de journées de repos, sont des pratiques très répandues et acceptées dans le milieu touristique comme condition sine quo non pour le fonctionnement des établissements d’accueil. 

Tourisme socialmente responsable

Pour autant, employabilité et durabilité sont deux concepts conciliables. Le tourisme associatif est un secteur précurseur de responsabilité sociétale et possède une longue histoire en termes de développement durable. A l’échelle de leur structure, les associations apportent des solutions sur le pilier sociétal du développement durable. L’Économie Sociale et Solidaire a les capacités d’apporter des solutions pour atteindre un niveau élevé de responsabilité sociétale. A l’instar du tourisme traditionnel, le tourisme social protège les employés en intégrant chaque problématique liée à ce secteur dans la convention collective, le travail non déclaré, les heures supplémentaires non déclarées ; le dépassement d’honoraire sans contrepartie, l’insuffisance de couverture des mutuelles pour le personnel. Il s’agit alors de véritables atouts pour ces associations et constitue un élément de poids sur la responsabilité sociale. Les valeurs humaines sont intégrées dans leur politique salariale. Le dialogue social est peu formalisé. 

La création d’emplois(2) décents et productifs est l’un des piliers fondamentaux de la croissance économique durable dans le secteur du tourisme. Elle constitue également l’un des plus grands défis pour le secteur du tourisme et ses aspirations à la durabilité, en garantissant l’adoption de mesures visant à diversifier le marché du travail et à générer de nouvelles opportunités de travail décent. Il serait opportun de créer des emplois de qualité répartissant la richesse générée en faveur du pays d’accueil mais aussi pour les jeunes et les femmes. 

Par ailleurs, le développement d’un tourisme solidaire(3)  plus fréquent pour les destinations internationales dans des pays avec des économies plus faibles – permet de donner un objectif utilitaire aux vacances, l’amélioration des conditions de vie des locaux. En créant des emplois, le tourisme durable et solidaire promeut également les cultures et les produits locaux. Ainsi, les chaînes de valeur afférentes aux tourisme solidaire se voient impactées de manière positive. 

Quelles sont vos préconisations pour une activité touristique exemplaire en ce qui concerne les conditions d’employabilité ? Quels seront les nouveaux emplois de ce secteur ?

(1)  Organisation Internationale du Travail (OIT), 1999

(2) Cf.Organisation mondiale du tourisme et de l’Organisation néerlandaise de développement (2015), Manuel sur le tourisme et la réduction de la pauvreté – Des mesures pratiques pour les destinations, OMT, Madrid

(3) Cf. site de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) – https://www.tourismesolidaire.org/en-france

Le travail décent, de quoi s’agit t-il ?

Le tourisme peut être un puissant outil de progrès communautaire et de réduction des inégalités, s’il associe les populations locales et tous les acteurs clés à son développement, il devient une source de travail décent et durable. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail décent a été défini comme un travail productif effectué dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité, dans lequel les droits sont protégés et les travailleurs reçoivent un salaire et une protection sociale adéquats(1).

Depuis des années, les excès du tourisme de masse ont été très révélateurs des failles dans les conditions de travail. En général, la précarisation des services de ménage, le travail saisonnier, les emplois du temps surchargés, l’absence de journées de repos, sont des pratiques très répandues et acceptées dans le milieu touristique comme condition sine quo non pour le fonctionnement des établissements d’accueil. 

Tourisme socialmente responsable

Pour autant, employabilité et durabilité sont deux concepts conciliables. Le tourisme associatif est un secteur précurseur de responsabilité sociétale et possède une longue histoire en termes de développement durable. A l’échelle de leur structure, les associations apportent des solutions sur le pilier sociétal du développement durable. L’Économie Sociale et Solidaire a les capacités d’apporter des solutions pour atteindre un niveau élevé de responsabilité sociétale. A l’instar du tourisme traditionnel, le tourisme social protège les employés en intégrant chaque problématique liée à ce secteur dans la convention collective, le travail non déclaré, les heures supplémentaires non déclarées ; le dépassement d’honoraire sans contrepartie, l’insuffisance de couverture des mutuelles pour le personnel. Il s’agit alors de véritables atouts pour ces associations et constitue un élément de poids sur la responsabilité sociale. Les valeurs humaines sont intégrées dans leur politique salariale. Le dialogue social est peu formalisé. 

La création d’emplois(2) décents et productifs est l’un des piliers fondamentaux de la croissance économique durable dans le secteur du tourisme. Elle constitue également l’un des plus grands défis pour le secteur du tourisme et ses aspirations à la durabilité, en garantissant l’adoption de mesures visant à diversifier le marché du travail et à générer de nouvelles opportunités de travail décent. Il serait opportun de créer des emplois de qualité répartissant la richesse générée en faveur du pays d’accueil mais aussi pour les jeunes et les femmes. 

Par ailleurs, le développement d’un tourisme solidaire(3)  plus fréquent pour les destinations internationales dans des pays avec des économies plus faibles – permet de donner un objectif utilitaire aux vacances, l’amélioration des conditions de vie des locaux. En créant des emplois, le tourisme durable et solidaire promeut également les cultures et les produits locaux. Ainsi, les chaînes de valeur afférentes aux tourisme solidaire se voient impactées de manière positive. 

Quelles sont vos préconisations pour une activité touristique exemplaire en ce qui concerne les conditions d’employabilité ? Quels seront les nouveaux emplois de ce secteur ?

(1)  Organisation Internationale du Travail (OIT), 1999

(2) Cf.Organisation mondiale du tourisme et de l’Organisation néerlandaise de développement (2015), Manuel sur le tourisme et la réduction de la pauvreté – Des mesures pratiques pour les destinations, OMT, Madrid

(3) Cf. site de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) – https://www.tourismesolidaire.org/en-france

Le travail décent, de quoi s’agit t-il ?

Le tourisme peut être un puissant outil de progrès communautaire et de réduction des inégalités, s’il associe les populations locales et tous les acteurs clés à son développement, il devient une source de travail décent et durable. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail décent a été défini comme un travail productif effectué dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité, dans lequel les droits sont protégés et les travailleurs reçoivent un salaire et une protection sociale adéquats(1).

Depuis des années, les excès du tourisme de masse ont été très révélateurs des failles dans les conditions de travail. En général, la précarisation des services de ménage, le travail saisonnier, les emplois du temps surchargés, l’absence de journées de repos, sont des pratiques très répandues et acceptées dans le milieu touristique comme condition sine quo non pour le fonctionnement des établissements d’accueil. 

Tourisme socialmente responsable

Pour autant, employabilité et durabilité sont deux concepts conciliables. Le tourisme associatif est un secteur précurseur de responsabilité sociétale et possède une longue histoire en termes de développement durable. A l’échelle de leur structure, les associations apportent des solutions sur le pilier sociétal du développement durable. L’Économie Sociale et Solidaire a les capacités d’apporter des solutions pour atteindre un niveau élevé de responsabilité sociétale. A l’instar du tourisme traditionnel, le tourisme social protège les employés en intégrant chaque problématique liée à ce secteur dans la convention collective, le travail non déclaré, les heures supplémentaires non déclarées ; le dépassement d’honoraire sans contrepartie, l’insuffisance de couverture des mutuelles pour le personnel. Il s’agit alors de véritables atouts pour ces associations et constitue un élément de poids sur la responsabilité sociale. Les valeurs humaines sont intégrées dans leur politique salariale. Le dialogue social est peu formalisé. 

La création d’emplois(2) décents et productifs est l’un des piliers fondamentaux de la croissance économique durable dans le secteur du tourisme. Elle constitue également l’un des plus grands défis pour le secteur du tourisme et ses aspirations à la durabilité, en garantissant l’adoption de mesures visant à diversifier le marché du travail et à générer de nouvelles opportunités de travail décent. Il serait opportun de créer des emplois de qualité répartissant la richesse générée en faveur du pays d’accueil mais aussi pour les jeunes et les femmes. 

Par ailleurs, le développement d’un tourisme solidaire(3)  plus fréquent pour les destinations internationales dans des pays avec des économies plus faibles – permet de donner un objectif utilitaire aux vacances, l’amélioration des conditions de vie des locaux. En créant des emplois, le tourisme durable et solidaire promeut également les cultures et les produits locaux. Ainsi, les chaînes de valeur afférentes aux tourisme solidaire se voient impactées de manière positive. 

Quelles sont vos préconisations pour une activité touristique exemplaire en ce qui concerne les conditions d’employabilité ? Quels seront les nouveaux emplois de ce secteur ?

(1)  Organisation Internationale du Travail (OIT), 1999

(2) Cf.Organisation mondiale du tourisme et de l’Organisation néerlandaise de développement (2015), Manuel sur le tourisme et la réduction de la pauvreté – Des mesures pratiques pour les destinations, OMT, Madrid

(3) Cf. site de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) – https://www.tourismesolidaire.org/en-france

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